samedi 30 janvier 2010

Le plus que buffet



Je ne me choisis pas ma nostalgie. Elle me tombe dessus, à l’occasion, sans raison valable : « Surprise! Aujourd’hui tu vas avoir envie d’un sundae Dairy Queen! »

Je n’allais presque jamais au Dairy Queen. Leur glace ressemble à celle de MacDo. Mais le Dairy Queen du coin est un des ancrages du quotidien. On passe devant tous les jours. Une fois par année on y bouffe un cornet pour marquer l’arrivée de l’été. Une sorte de rituel.

Je ne veux pas m’éterniser sur cet exemple. Il y a bien plus extraordinaire que le Dairy Queen à Montréal. Mais ce qui est étrange de la nostalgie, c’est qu’elle frappe sans discrimination dans la mémoire. Elle remonte le merveilleux, mais aussi le plus banal. Alors cette semaine, comme ça alors que je me fais du thé, me prend l’envie soudaine de revoir de mauvaises publicités.

C’est un truc qui n’existe pas vraiment en France. Enfin, je n’en vois pas souvent à la télé. Ce sont des pubs à petit budget, pour des petits commerces, des garages, ou des chaînes d’ameublement. Elles sont mal tournées, avec des gens pas sexy (souvent le personnel du commerce), sur un fond de musique débile. C’est toujours rigolo d’entendre une choriste s’égosiller de tout son cœur, sur un air enjoué, pour nous dire : « le buffet chinois Tom Yam offre plus de 150 mets asiatiques et son fameux bar à nouilles ».

Voici quelques exemples. Après ça, allez donc m’expliquer comment fonctionne la nostalgie.























2 commentaires:

Marie-Julie a dit…

Hahaha! La nostalgie n'a pas forcément bon goût! Je me disais récemment que j'avais la nostalgie des dortoirs de jeunesse en regardant ce clip: http://www.break.com/index/the-worlds-most-annoying-roommate.html
lol

Anonyme a dit…

Ca y est je déprime en lisant ce billet moi qui vit a Montréal a l'année mais j'ai plus de TV alors ca va. :p