lundi 15 novembre 2010

Munich outside

Y'a pas longtemps, j'ai passé un long week-end à Munich en compagnie de MissK. Une jolie ville sympa, relaxe, propre. Ça change de « l'animation » de Paris. Je vous mets quelques photos.







Les promenades sont agréables à Munich. Les rues sont paisibles et les parcs nombreux. Il règne sur les lieux une certaine tranquilité, un ordre qu'on dirait tout allemand. D'ailleurs, les murs ne sont pas couverts de tags dégueulasses (l'équivalent artistique de l'urine de chien mâle). Ça fait de la place pour les véritables artistes de la rue.





Faudrait pas penser que ville tranquille = ville ennuyante. Les surprise sont nombreuses. Par exemple, les surfers du Englischer Garten.



Ça vous intrigue, des surfers à 500 kilomètres de la mer ? MissK vous raconte tout dans son billet.

Faut pas trop faire de régime quand on va à Munich. Premier repas : cette magnifique sélection de charcuteries locales.



Dans cette assiette, y'avait environ 1,5 kilos de protéine sous diverses formes. Deux sortes de boudins, deux têtes fromagées, du saucisson, du jambon, du camembert fouetté au paprika, etc. J'ai goûté à tout, et c'était savoureux. Mais impossible de terminer : j'en ai laissé plus de la moitié. Et attention au raifort râpé (MissK vous explique ici).

C'est comme ça partout à Munich. Faut pas viser le 3 étoiles, mais c'est honnête, roboratif et satisfaisant. Au Augustiner Am Dom, le plat de saucisses grillées sur feu de bois, avec sa choucroute maison et sa große bier, était parfait en matière de comfort food réussie. Et la bière est toujours bonne, ce qui n'est pas le cas en France.

Mais bon, je le redis, la mentalité locale n'est pas au régime. Dans ce coin, je crois qu'au lieu d'éviter les calories, on a choisi de les brûler par l'activité. Alors on trouve de tout sur les tablettes, dont ceci :



Quelle ne fut pas ma joie de tomber sur le Bifi Roll, une gâterie magnifique. Ce triomphe de l'ingénierie et de la conservation alimentaire est produit par Unilever Allemagne. Il est vendu en plusieurs versions, à côté des tablettes de chocolat. En gros, il s'agit d'un bâton de salami dans un tube de pain impérissable. Le genre de truc parfait pour un voyage interstellaire.



J'adore ce genre de bouffe. Pas vraiment pour la manger, mais plutôt pour suivre les progrès de la science en matière alimentaire. Viendra un siècle où, surpopulation oblige, nous devrons compter de plus en plus sur les industriels. Étonnament, la liste des ingrédients du Bifi Roll n'est pas si incompréhensible qu'on pourrait le présumer au moment de la dégustation (qui s'est limitée pour moi à renifler l'aliment). Chose certaine, avec ses 450 kilocalories par 100 grammes, dont 31 grammes de gras et 27 grammes d'hydrates de carbone (sucres en tous genres), la friandise offre un moyen compact de nourrir l'humanité.



Pour finir, un petit conseil. Lorsque vous quitterez Munich, je vous recommande chaudement de manger avant de franchir la sécurité aéroportuaire. Il serait triste de garder, comme moi, cette dernière impression d'une ville somme toute fort agréable :



Déjà qu'initialement le currywurst est au bas de l'échelle gastronomique, si en plus on le sabote, et qu'on le vend à 9 euros, ça devient morose. Vous ferez une meilleure affaire en vous enfilant deux Bifi Rolls. Faites descendre avec une Weißbier. Mais vaut mieux éviter d'en parler à votre cardiologue.

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