lundi 23 novembre 2009

D’autres choses



Pendant que j’ai perdu mon temps à vous remastiquer le fétide et stérile débat sur la souveraineté du Québec, il s’est passé autre chose dans ma vie. Alors en voici un petit condensé.

Manger à Rome

Les Français font grand cas de leurs talents culinaires. Avec raison. En France, on peut manger « crissement bien », comme on dit chez nous. Mais après un week-end à Rome, je me sens obligé de tempérer le chauvinisme hexagonal. Dans la haute gastronomie, comme le dit cette dépêche de l’AFP, Tokyo est maintenant plus « étoilée » que Paris. Bon, une deuxième place, c’est pas si mal. Mais dans le domaine de la petite gastronomie, celle de tous les jours, je dois mettre Paris derrière bien des villes, dont Rome et Londres. How shocking!

C’est qu’à Paris, il faut au moins vingt euros pour commencer à bien manger local. Sinon, on a droit au croque-monsieur tiède. Le week-end dernier à Rome, j’ai eu pour 6 euros un spaghetti à damner un saint. La perfection en matière de tomate + basilic + pâtes al dente. J’en étais ému. Même chose pour la pizza. Tu mets 3 euros sur le comptoir, tu prends une bouchée, et là il se passe quelque chose de très intense. Ça ressemble à l’amour. Ou l’équivalent buccal d’un shoot d’héroïne. Donc, dans la zone 5 à 20 euros, les Romains battent les Parisiens dans mon cœur. Désolé, c’est comme ça. Chers amis Français, vous restez excellents dans la zone 20 euros et plus. Mais je n’ai pas toujours ce budget.

Ma dent pourrie

Il y a quelques années, on m’a arraché les dents de sagesse. (La sagesse a dû partir avec les dents.) L’opération avait été assez difficile. Une des dents refusait obstinément de quitter le bercail. À chaque torsion des pinces, ma tête suivait. Le morceau d’ivoire était indélogeable. Au bout d’un moment, une assistante et venue m’agripper la tête. Moi je me tenais la mâchoire à deux mains. Et la jeune et jolie dentiste était à califourchon sur moi, ses genoux sur la chaise, bien penchée sur son ouvrage. Ça aurait été presque agréable, n’eut été de la novocaïne et d’une impression croissante d’entorse à la joue gauche.

Au bout d’un moment, un gros CRAC! Je me suis dit : « Ça y est, ma mâchoire vient de péter ». Heureusement, la dentiste toute fière tenait au bout de sa pince ensanglantée une belle grosse dent de mâle bien portant. Et le crac? C’était un bout de racine qui avait cédé. Il était resté derrière, bien planté dans l’os. La dentiste a inspecté la plaie, a déterminé que ce moignon dentaire ne poserait pas de problème, et a fait la suture. Erreur.

Au bout d’une semaine, la douleur à commencé à cause de l’infection. On m’a donné un produit topique pour le trou dans la gencive, et des antibiotiques. C’était désagréable. Ça a duré trois semaines. Puis, un beau matin, ma gencive a fini par expulser le bout de dent. Un petit bout d’os complètement nécrosé, tout noir, pas plus gros qu’une tête d’épingle. C’est ce qui restait la racine. Les bactéries avaient bouffé le reste.

C’est sorti d’un coup. Tu te réveilles, tu passes machinalement le bout de ta langue à cet endroit qui fait mal depuis trois semaines, et y’a ce grain de sable qui te sort de la gencive. Mais ce qui m’a le plus frappé, c’est l’odeur soudaine et violente. Ce minuscule bout d’os dégageait une odeur cadavérique épouvantable. Même en le tenant à un mètre de mon nez, je percevais encore sa puanteur digne d’une porcherie. Je l’ai jeté à l’évier, je me suis brossé les dents longuement, et je me suis gargarisé avec un demi-litre de Listerine. Trois jours plus tard, je n’avais plus mal et tout était guéri.

Cette odeur de dent pourrie, je l’avais complètement oubliée. Jusqu’à ce que j’essaie l’andouillette. Tous mes amis québécois m’avaient averti : c’est comme manger le cul d’un porc. Je dirais plutôt que l’andouillette, c’est comme manger une nécrose dentaire.

Source photo : wikipedia.


Salade péruvienne

Pour tous ceux que je viens de dégoûter, et pour les autres qui craignent la H1N1, voici une petite recette de salade péruvienne toute simple et délicieusement tonique par ces temps plus frais. Tranchez un oignon blanc ou pourpre en beaux anneaux très minces (1 mm). Arrosez-les de jus de citron vert. Ils doivent baigner. Mettez aussi un peu d’huile d’olive, et du sel. Attendez une trentaine de minutes, pour que le jus de citron adoucisse les oignons. Avant de servir, hachez un beau bouquet de coriandre fraîche, et jetez le tout sur les oignons. Puis savourez. Vous verrez, le jus de citron aura beaucoup adouci les oignons, tout en préservant leur croquant. Le beau parfum de la coriandre complète cette salade simple qui accompagne très bien tout mets sud-américain.

Pourquoi cette recette? Parce que j’arrive d’un resto latino où j’ai retrouvé quelques unes des saveurs qui me manquent. Les bons latinos sont rares à Paris. Un peu comme les restos africains à Montréal. À chacun ses tropiques. Il y quelques années, je lisais dans Science et Vie qu’une composante de l’oignon cru a la faculté de dilater les bronches. Ce qui favorise la respiration et combat l’asthme. Drôle de coïncidence, les Péruviens mettent de l’oignon cru partout. Facile à produire, à conservation longue, l’oignon est donc le légume rêve pour ce peuple de montagnards andins (il y a moins d’oxygène en altitude).

Le machin de l’oignon, la vitamine C des citrons verts, les bons gras de l’huile d’olive… Peut-être que l’humain est un animal pas si con qui sait intuitivement ce qui est bon pour lui.

Tout le monde aime Pierre Lapointe

Depuis qu’elle a vu le spectacle, MissK est en amour par-dessus la tête et a acheté les trois albums de ce dandy québécois un peu mélo, mais pas trop sérieux. Au début, je le trouvais un peu affecté, mais à force de l’entendre, je dois dire que j’aime aussi. Les orchestrations du deuxième album (La forêt des mal aimés) sont magnifiques. Et même s’il beurre épais dans le romantisme, sa prose finit par toucher. Ses mélodies sont riches, et ses structures inventives. Ça change des refrains ados à deux notes, ou des chanteurs bubble-gum qui chialent comme moi quand je m’écrase une couille. Les Québécois me diront que je suis en retard. Mais les Français ne connaissent pas beaucoup Pierre Lapointe. Alors amis Français, courrez à la FNAC ou au I-Store.

Ici un extrait de son troisième album. Et ici trois versions live de ses titres précédents.

La dictature

Heureux hasard, je lis en ce moment Le cris des oiseaux fous de Dany Laferrière (Prix Médicis 2009 pour son roman L'Énigme du retour). Dans ce bouquin autobiographique, Laferrière revient sur les 24 heures qui ont précédé sa fuite d’Haïti, en 1976, après l’assassinat de son collègue journaliste Gasner Raymond. Il y parle amplement de la vie sous la dictature de Duvalier. Je vous cite un extrait (merci Dany) : « Je pense avoir le droit, si tel est mon désir, d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté de la colline. C’est tout. Un désir personnel. Le mien. C’est ce que le pouvoir déteste le plus. C’est ce qui le fait montrer les dents. Il nous veut à sa merci. Nous sommes obligés de l’aimer. Ou de le détester. Du moment que nous ne sortons pas du cercle de feu. Si je meurs cette nuit, on fera de moi peut-être un héros, comme Gasner est en train de le devenir dans la conscience populaire, alors que je ne fais que penser à moi. Je suis un individualiste né. Et fier de l’être. C’est ma dernière cartouche contre le pouvoir. Ne penser qu’à moi. Moi contre eux tous. Tous ceux que je connais ne pensent qu’au pouvoir. Pour l’adorer ou pour le détester. D’après eux, il n’y a pas d’alternative. »

Et puis ceci : « Dans un pays riche, le théâtre n’est que du théâtre, le cinéma est avant tout un divertissement, la littérature peut servir à faire rêver. Ici, tout doit servir à conforter le dictateur dans son fauteuil ou à le déstabiliser. La politique est le but de toute chose. Même moi, en ce moment, je ne pense qu’à ça. Il n’y a pas moyen de sortir de ce cercle vicieux. (…) On est forcé de prendre position sur le plus banal sujet. Au fond, rien n’est banal. Tout est une question de vie ou de mort. Même les mangues, vous les aimez ou pas? Parce que si vous n’aimez pas les mangues, on mettra en doute votre identité nationale. »

Enfin, ceci : « Je suis simplement contre l’idée qu’il faut passer sa vie à toujours parler de la même chose : la dictature. Comme s’il n’existait que ce seul sujet de préoccupation. La pire prison est d’accepter cette limite. Comme si on n’avait pas le droit de penser à autre chose. (…) Je veux respirer. J’étouffe, coincé entre mes camarades qui ne parlent que de la dictature et un pouvoir qui ne s’intéresse qu’à sa survie. »

J’ai lu Laferrière, et j’ai eu l’impression que Duvalier, au Québec, c’est le putain de débat sur la souveraineté. Depuis plus de 40 ans, jamais moyen d’en sortir. Je n’ai connu que ça, cette dictatoriale polarisation de tout débat social. Ça s’infiltre partout dans la vie. Jusque dans le banal. Ça influence même la couleur des cravates. On a déjà fait remarquer à Jean Charest son choix d’une cravate bleue*. C’est grave, cette interminable obsession! Si un jour j’ai des enfants, j’aimerais leur laisser un monde où toute réflexion n’est pas soumise au filtre oppressant du débat souverainiste. Et le prochain insignifiant qui me dit « Suffit de faire l’indépendance une fois pour toute et on n’arrêtera d’en parler », comme si c’était un argument, je lui calisse mes jointures dans les dents. C’est-tu assez clair?

* Pour mes amis français, la couleur bleu est associée au souverainistes, alors que Jean Charest, actuel Premier Ministre du Québec, est un fédéraliste.


14 commentaires:

Jacques Babin a dit…

Salut Paul,

Nouveau visiteur sur ton blog. J'ai lu un paquet de pages. D'accord avec toi! Et dire que Pauline Marois vient d'en rajouter une couche aujourd'hui... Pus capable... Je pense partir. En fait, je suis a Toronto aujourd'hui... mais je pense au Mexique ou l'Argentine...

Casimir a dit…

Bonsoir Paul,

Sans vouloir vous offenser, je crois que vous travestissez les propos de Laferrière. Vous comparez une discussion démocratique autour d’un enjeu partagé par 40% à 50% des citoyens du Québec à la dictature. Monsieur Laferrière a connu la dictature et les privations qui en découlent. Vous, vous avez le loisir d’agir et de penser en toute liberté. Il est facile de demander la fin d’un débat démocratique quand cela signifie que votre position en sortira gagnante.

Bonne soirée!

sylviane a dit…

Coucou Paul,

Et tes amis québécois, concernant l'andouillette et la comparant au "cul d'un porc" ils parlaient en connaissance de cause pour avoir dégusté ce fameux cul ou imaginaient seulement? :-)
Pis entre nous, t'as aimé ou pas?
Tu récidives ou tu abandonnes à tout jamais ? Parce que moi, bien grillée au barbec et accompagnée de moutarde et de patates sautées, j'aime bien ça, Oups!!!

Bonne et belle soirée, Sylviane

Mon nom est Paul a dit…

Casimir, t'es encore ici toi? Toujours en désaccord? Tu t'entraîne pour le Bloc? Pour l'opposition perpétuelle? Tu l'as même pas lu, le livre de Laferrière!

Je crois qu'au bout d'un moment, on commence à avoir compris ta position, hein? Alors comme disent les Anglais : "Get a life". Tu comprends ça, même si t'es souverainiste, non? Ne me dis pas que tu n'as pas mieux à faire? Ta vie est-elle à ce point pathétique que tu passes ton temps à commenter les blogs de quidams comme moi? C'est un peu triste, non?

Sinon, je te souhaite bonne continuation dans ta fixation maladive.

Mon nom est Paul a dit…

Ma chère Sylviane, je vais être franc : malheureusement, je crois que plus jamais l'andouillette. Mais je compense avec un magnifique Maroilles, ça vous va?

Casimir a dit…

Bonsoir Paul,

De toute évidence vous ne semblez pas apprécier les gens qui ne pensent pas comme vous. Je constate également que la mesure et le respect ne font pas partie de vos valeurs. Il est facile discréditer le messager comme vous le faites.

Bonne soirée!

Casimir a dit…

Bonjour Sébastien,

Je ne me fais pas le porte-parole de la nation québécoise et il n’est pas question de mon opinion personnelle. Au cours de l’année 2006, deux motions adoptées (une à la Chambre des communes d’Ottawa et l’autre à l’Assemblée nationale du Québec) traitent de la nation québécoise. Je tiens à préciser que la motion de la l’Assemblée nationale incluant l’expression «nation québécoise» a été adoptée à l’unanimité ce qui inclus le PLQ, l’ADQ et le PQ. De nombreux fédéralistes semblent donc considérer que les Québécois forment une nation. Il n’est plus question de mon opinion, ici.

«27 novembre 2006
La Chambre des communes adopte la motion suivante : « Que cette Chambre reconnaisse que les Québécoises et les Québécois forment une nation dans un Canada uni. » Deux cent soixante-cinq députés ont voté pour et seize contre.

30 novembre 2006
L'Assemblée nationale adopte une motion unanime saluant le caractère positif de la reconnaissance de la nation québécoise par Ottawa et « elle proclame que celle-ci ne diminue en rien les droits inaliénables, les pouvoirs constitutionnels et les privilèges de l'Assemblée nationale et de la nation québécoise ».»

http://www.assnat.qc.ca/FRA/patrimoine/chronologie/chrono96.html

Cette conscience de faire partie d’une nation influence nos décisions politiques que l’on soit fédéraliste ou indépendantiste.

Bonne journée!

Sebastien a dit…

Casimir,

Il faudrait cesser de faire dans la mauvaise foi... «Que cette Chambre reconnaisse que les Québécoises et les Québécois forment une nation dans un Canada uni.» DANS UN CANADA UNI. Prenez la citation dans son intégralité ou ne la prenez pas du tout. Votre malhonnêteté vous pousse jusqu'à prendre un bout de phrase en ignorant le reste pour prouver votre point. Quand vous achetez une voiture et qu'on vous dit que c'est 550$ par mois, est-ce que vous tentez d'omettre le «par mois» braillant qu’on vous avait promis une voiture à 550$? Est-ce de la mauvaise foi, du crétinisme ou tout simplement une maladie mentale?

Quel bout de «vous avez perdu toute crédibilité» avez-vous de la difficulté à comprendre? Vous me rappelez vaguement un éternel adolescent qui vient de terminer le 3e cours de son 4e Bacc en sciences politiques et qui pense tout savoir et prouve son ignorance à coup de débâts inutiles afin de combler le trou béant de son existence médiocre. Est-ce pour rendre le reste de la population aussi médiocre que vous que vous vous acharnez à avoir l'indépendance? Une société de porteurs d'eau à T-Shirt déchiré, à la barbe mal rasée portant la chemise à carreau et la ceinture fléchée et écoutant du rigodon tout en admirant un portrait du vieux patriote et braillant devant les films de Falardeau???

Si vous n'avez rien d'autre à faire que de nous prouver que vous êtes un ignare capable de chercher sur google, allez polluer d'autres blogs s.v.p.

J'apprécie énormément (et je suis convaincu que je ne suis pas le seul) le blog de Paul qui, dois-je vous le faire remarquer, traite de plusieurs autres sujets. Pas seulement de putain de politique. Il donne sa vision. Alors donnez votre opinion une fois pour toute et "crissez-nous la paix" si c'est la seule langue que vous êtes en mesure de comprendre! Au moins, soyez poli et montrez que vous avez lu le reste! Votre vision est tellement restreinte que vous ne pouvez vous exprimer que sur un seul sujet. Nous l'avons compris votre point de vue. Nous le savons que vous êtes indépendantiste et que, même si vous saviez que la population allait mourir de la faim et de la peste des suites d'un référendum confirmant le "OUI", vous seriez toujours en faveur de l'indépendance et tenteriez toujours d'appuyer votre point à coup de demi-citations... Et nous nous en foutons. Si au moins vous aviez fait un retour sur les arguments des autres avec un contre-argument valide, ne serait-ce qu'une fois, j'aurais accordé de la crédibilité à vos interventions; mais vous ne faites que revenir à la charge en ignorant catégoriquement les arguments et en évitant de répondre tout en lançant des conneries (je crois que Paul a raison, vous vous pratiquez pour le Bloc)

Je ne peux pas parler pour Paul qui semble être un peu exaspéré par votre ridicule acharnement, mais si je parle pour moi, ce n'est pas de voir quelqu'un qui ne pense pas comme moi qui me met à bout, c'est de réaliser que les imbéciles heureux sont toujours aussi tenaces et emmerdants et qu'ils tiennent un monologue borné et stupide... Même le président de la république française l'a compris et il est assez loin de notre réalité. Si j'avais encore un semblant d'ambivalence envers l'indépendance, vous venez de me convaincre de la nécessité de demeurer à l'intérieur du Canada plutôt que d'être arraché de celui-ci et d'être pris avec une bande de demeurés. Vous avez peut-être votre utilité après tout.

Au fait, vous, l'andouillette, vous l'aimez comment?

Casimir a dit…

Bonjour Sébastien,

Je ne répondrai pas aux insultes de votre commentaire-fleuve à mon propos. Malgré tout ce que vous me reprochez, je ne suis jamais tombé dans l’injure et l’insulte comme vous le faites.

Je ne répondrai qu’à votre attaque sur ma prétendue mauvaise foi. J’ai lu la motion de la Chambre des communes jusqu’à la fin. J’ai bien lu les mots « dans un Canada uni ». Je n’ai jamais mentionné que les Québécois constituaient une nation indépendante politiquement, j’ai mentionné que les Québécois constituaient une nation.

De nombreuses nations sont sans pays sur le globe.

Bonne journée

sylviane a dit…

Sébastien,

Mon andouillette au barbec accompagnée de moutarde et de patates sautées ne vous tente pas? :-)

Sylviane

Anonyme a dit…

Oh, la la! Casimir et Sébastien, je vous suggère à tous les deux de fermer votre ordinateur quelques temps et d'écouter un peu de Pierre Lapointe... Vous verrez, ça fait du bien :-).
Et Sylviane aussi, pourquoi pas! Je suis certaine que ses douces harmonies se marieront parfaitement avec le bonheur que vous ressentez en dégustant votre andouillette au barbec!

sylviane a dit…

@ MissK,

Il va vraiment falloir que je me décide à écouter ce grand et beau jeune homme, mon amie Manon (d'origine canadienne mariée avec un maudit français depuis 10 ans bientôt) nous le recommande fortement depuis quelque temps.

Allez zoup, à la FNAC illico presto... Un cadeau bien dirigé pour Noêl ? Pourquoi pas...

Bonne et belle soirée à tous les 2, Sylviane

Sebastien a dit…

Sylviane,

La recette me tente énormément, mais avec BEAUCOUP de moutarde. :) Au fait, Pierre Lapointe, ça vaut effectivement la peine. Beau, c'est subjectif, grand, je n'en ai aucune idée (il m'a toujours paru petit), mais agréable à écouter, c'est définitivement vrai. :)

Bonne écoute!

Casimir a dit…

@Misskaparis,

Je vous remercie de votre suggestion :-)

La musique contribue a embellir la vie

Au plaisir!