dimanche 7 juin 2009

Praha I : disco subway



Prague a probablement 300 000 manières d’étonner un visiteur. Le fameux Pont Charles, le château, les édifices magnifiques. Aussi encore quelques traces de son passé communiste, notamment les occasionnelles Trabant, et les tramways très est-européens, qui malgré leur petit look rétro semblent encore indestructibles. L’approche « simple and sturdy » de l’industrie communiste a quand même livré quelques beaux succès. On n’a qu’à penser à la Kalachnikov, ou au tank T34, deux mécaniques simples à produire et extrêmement efficaces.

Mais bon, si vous souhaitez voir la grande beauté des côtés plus connus de Prague, faites une recherche dans Google Images et vous serez submergés. Moi, j’aimerais vous montrer quelques images d’un truc un peu plus « underground » (c’est le cas de le dire) : le métro.

Tout amateur de néo-kitsch, toute drag-queen, et tout abonné de la revue Wallpaper doivent un jour prendre le métro à Prague. Je ne sais par qui ni quand a été imaginé le décor des stations. Mais j’ai l’impression cet été là, par la fenêtre grande ouverte du bureau des fonctionnaires-décorateurs, entrait un air de disco. Probablement une ado tchèque qui affichait sa dissension en jouant en boucle un morceau occidental : « You can dance, you can jiii-iive, having the time of your life. See that girl, watch that scene, dig in the dancing queen. »



Passagers à la station Mustek:



Station Namesti Miru, dans les tons silver-blue :



Du chrome à profusion :



À Namesti Republiky, il ne manque que la boule disco :



À Nadrazi Holesovice, on a choisi un look « préfini » de lounge branché :



Les interminables escaliers roulants, pour lesquels on a choisi le look « chrome sur blanc » :



Tous ces petits looks funky semblent avoir un impact rigolo sur les passagers :



(Pour la dernière photo, j’ai triché un peu. En fait, dans les escaliers roulants, les joints du plafond et les publicités sont dans l’angle de l’escalier. Il n’y a que les gens qui sont droits. En penchant un peu l’appareil, on obtient cet effet. Reste que certains escaliers font 100 mètres de long. L’illusion d’optique est parfois si intense qu’on a l’impression de tomber. À éviter quand on a trop bu d’excellente bière tchèque.)


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ils doivent passer des caisses et des caisses de Windex! J'aimerais pas être le préposé au «shinage» du chrome, moi...! Et je leur souhaite que leur eau ne soit pas aussi «dure» qu'à Paris... Sinon, bonjour le tartre ;-)