vendredi 16 décembre 2011

Pensées (méchantes) de Noël

Ces derniers jours, j'essaie de trouver la recette de l'aphorisme parfait. Un peu comme quelqu'un qui cherche la recette secrète du Coca-Cola dans sa cuisine. Un soupçon de méchanceté, un peu d'ironie, une touche d'humour, beaucoup de mauvaise foi, une larme de vantardise...

Ce n'est pas tout à fait au point. Mais bon, je vous imagine, dans votre cuisine, à rédiger votre ennième carte de Noël. Peut-être en avez-vous marre des formules endormantes du genre "Que la paix envahisse vos coeurs comme une nuée de sauterelles joyeuses sur un village famélique", etc.

Alors je vous laisse quelques uns de mes essais. Peut être que ça vous servira...


Il est important, quand on veut prendre son temps, de savoir faire la différence entre le sien et celui des autres.


La France est comme un tableau d'Ingres : on l'apprécie mieux en s'éloignant.


Les gens qu'on trouve amusants me donnent souvent envie de m'ennuyer.


Si ma générosité est précieuse, c'est que je l'accorde avec parcimonie.


Qui sème le mépris récolte la gloire.


La gentillesse a le défaut d'être gratuite. Ce qui lui donne peu de valeur aux yeux de ceux qui la reçoivent.


Il y a un temps pour être raisonnable : pendant le sommeil paradoxal.


J'ai confiance d'un jour soigner mon pessimisme.


La politesse distingue les soumis.


Si les gens arrêtaient de se marier, je serais peut-être plus fidèle.


Il y a des gens que je laisserais se noyer même s'ils flottaient.


Le changement est le déguisement préféré des arnaqueurs.


Si le chien était le meilleur ami de l'homme, il ramasserait ses crottes lui-même.


Les vrais paresseux travaillent ; c'est plus simple.


Pour comprendre le sens profond de l'expression "boucler la boucle", rien de mieux qu'une andouillette.


J'aime les amants infidèles : ils sont faciles à trouver et on les quitte sans culpabilité.


Les optimistes font d'excellents banquiers.


Les femmes sont comme ces choses qu'elles adorent : onéreuses et superflues.


Si vous répondez avant d'avoir écouté ma question, prière d'aussi m'indiquer à quelle question vous avez répondu, afin que je vous comprenne quand vous parlez tout seul.


Je vais rarement quelque part pour me faire des amis. Et je dois admettre, à ma grande satisfaction, que ça fonctionne plutôt bien.


Source photo : wikipedia.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

"La France est comme un tableau d'Ingres : on l'apprécie mieux en s'éloignant."

Hahaha
C'est sans doute vrai pour les expatries français. J'ai parfois tendance a idéaliser. :)

A bientot j’espère a Paris.
Paul