Une des grandes injustices en ce bas monde, c'est que si votre valise est la première en soute, elle sera la dernière à descendre de l'avion.
vendredi 31 août 2012
...fastoche...
Arrive un moment dans la vie d'un homme où il se rend compte que tout finira comme tout a commencé: avec peu ou pas de cheveux.
jeudi 30 août 2012
...fastoche...
Un jour, les astrophysiciens auront résolu l'énigme de la matière noire, la fameuse "masse cachée" de l'univers. Ce jour là, vous comprendrez pourquoi, après trois semaines de salades vertes, vous avez toujours ces foutus deux kilos en trop.
mercredi 29 août 2012
...fastoche...
La science travaille à une "pilule du bonheur". La filière la plus prometteuse explore une combinaison à base de patates et de chocolat.
lundi 27 août 2012
...fastoche...
On proposa une dernière cigarette au condamné, ce à quoi il répondit : "Auriez-vous plutôt une Nicorette ? Ce serait quand même dommage d'échouer si près du but.
vendredi 24 août 2012
Grosses connes
Affirmation : les femmes sont de grosses connes.
Non seulement sont-elles connes, mais aussi narcissiques, obsédées sexuelles, et uniquement intéressées par les ragots. Elles cherchent la déculpabilisation facile. Et elles sont obèses.
Ben quoi, ça vous choque ? Je ne dis pas ça pour vous fâcher. C'est seulement le fruit de mes observations à titre de Martien.
Disons que suis un Martien qui débarque sur terre. J'entre dans le premier kiosque à journaux. Je regarde l'offre. Environ un tiers des magazines sont spécifiquement destinés la clientèle féminine. Ils font les meilleures ventes. En majorité, ils parlent de :
- beauté.
- baise.
- vie des stars.
- pop-psychologie édulcorée.
- régime.
Je prends cinq minutes pour feuilleter quelques numéros. J'y vois des articles décupabilisants. Peu contraignants. Écrits dans un style volontairement "hop la vie". Ndlr : des contacts dans le milieu m'ont confirmé l'obligation formelle de contenu complaisant.
En gros, ces magazines prennent leurs lectrices pour des connes. Moi, le Martien, j'en tire la conclusion que les femmes, en majorité, sont des créatures décérébrées. À tel point qu'on peut leur refiler le même contenu deux, voire trois fois. Un article intéressant de Rue89 nous parle du ELLE, qui semble s'auto-plagier d'année en année. Je glisse les photos. Édifiant.
J'ai la haine des magazines féminins pour une autre raison. Ils sont "l'amie qui vous veut du mal". Subtilement, par le biais de conseils, ils attaquent l'estime de soi. Julie, t'es trop grosse, alors je vais te donner des trucs pour maigrir. Marie, regarde toutes ces mannequins et constate à quel point tu es moche. Chantale, tes fringues de l'an dernier sont maintenant ringardes, voici ce qu'il faut porter cet été. Les filles, vous n'avez de valeur qu'au lit, alors faut apprendre à dresser une bite.
Ce qui me perturbe, ce n'est pas l'existence des magazines féminins dans leur style actuel. C'est plutôt leur nombre, et leur part dominante du marché. C'est ça qui m'inquiète.
Bon, y'a pas que les magazines féminins qui abrutissent. Selon Atlantico, écouter quelqu'un se plaindre détruit les neurones ! Comme quoi, vous devriez aussi éviter de lire ce blog.
Non seulement sont-elles connes, mais aussi narcissiques, obsédées sexuelles, et uniquement intéressées par les ragots. Elles cherchent la déculpabilisation facile. Et elles sont obèses.
Ben quoi, ça vous choque ? Je ne dis pas ça pour vous fâcher. C'est seulement le fruit de mes observations à titre de Martien.
Disons que suis un Martien qui débarque sur terre. J'entre dans le premier kiosque à journaux. Je regarde l'offre. Environ un tiers des magazines sont spécifiquement destinés la clientèle féminine. Ils font les meilleures ventes. En majorité, ils parlent de :
- beauté.
- baise.
- vie des stars.
- pop-psychologie édulcorée.
- régime.
Je prends cinq minutes pour feuilleter quelques numéros. J'y vois des articles décupabilisants. Peu contraignants. Écrits dans un style volontairement "hop la vie". Ndlr : des contacts dans le milieu m'ont confirmé l'obligation formelle de contenu complaisant.
En gros, ces magazines prennent leurs lectrices pour des connes. Moi, le Martien, j'en tire la conclusion que les femmes, en majorité, sont des créatures décérébrées. À tel point qu'on peut leur refiler le même contenu deux, voire trois fois. Un article intéressant de Rue89 nous parle du ELLE, qui semble s'auto-plagier d'année en année. Je glisse les photos. Édifiant.
A gauche, la couverture du ELLE du 29 juillet 2011 ; à droite, celle du 3 août 2012. Source : Rue89.
A gauche, la couverture du ELLE (version Bretagne Sud) du 6 août 2010 ; à droite, celle du 29 juillet 2011. Source : Rue89.
J'ai la haine des magazines féminins pour une autre raison. Ils sont "l'amie qui vous veut du mal". Subtilement, par le biais de conseils, ils attaquent l'estime de soi. Julie, t'es trop grosse, alors je vais te donner des trucs pour maigrir. Marie, regarde toutes ces mannequins et constate à quel point tu es moche. Chantale, tes fringues de l'an dernier sont maintenant ringardes, voici ce qu'il faut porter cet été. Les filles, vous n'avez de valeur qu'au lit, alors faut apprendre à dresser une bite.
Ce qui me perturbe, ce n'est pas l'existence des magazines féminins dans leur style actuel. C'est plutôt leur nombre, et leur part dominante du marché. C'est ça qui m'inquiète.
Bon, y'a pas que les magazines féminins qui abrutissent. Selon Atlantico, écouter quelqu'un se plaindre détruit les neurones ! Comme quoi, vous devriez aussi éviter de lire ce blog.
jeudi 23 août 2012
Bakchich collégial
En France, démarrer un truc sans faire de réunion, c'est suicidaire. Si on souhaite qu'un projet avance rondement, il est primordial d'organiser un kick-off meeting avec 37 intervenants complètement superflus. Ceux-ci ne souhaitent absolument pas participer à la charge de travail. Ils veulent seulement être entendus. Émettre publiquement un opinion savante, généralement contradictoire à l'orientation du projet.
La plupart de ces invités sont loin du sujet, ne comprennent rien au projet, et n'ont rien à dire. Mais pour maintenir un certain standing, ils voudront montrer qu'ils ont "de la hauteur", avec des objections vaseuses et abstraites. Se sachant ignorants, donc taraudés par leur syndrôme de l'imposteur, ils joueront l'auto-protection par l'aggression, avec des commentaires truffés de sous-entendus gratuits visant à humilier.
Exemple : "Je crois qu'il faut solidifier votre approche de contingentement en ce qui concerne le besoin de performance, trop souvent oublié, surtout si on envisage une optique sérieuse et pérenne."
Et sa traduction : "Votre approche n'est pas solide, vous avez oublié les besoins de performance (que je viens d'inventer), vous n'êtes pas sérieux, vous n'avez pas de vision à long-terme."
Pour qu'on vous foute la paix, surtout ne défendez pas votre projet. Il est préférable de la jouer humble, d'accepter la critique, et même de valoriser celui qui la formule. Avec des compliments : "ce que vous dites est important", "ce point mérite qu'on s'y arrête", "j'aime votre manière de voir les chose".
Rappelez-vous aussi que ces gens ne veulent absolument pas consacrer du vrai temps au projet. Alors s'ils font trop chier, menacez subtilement de les impliquer : "Aurions-nous besoin d'approfondir ce point ? Croyez-vous que nous devrions planifier des rencontres entre mon équipe et la vôtre ? Je sais que les délais sont serrés, mais vous pourriez peut-être préparer une formation ?" Ça devrait les faire taire.
Acceptez le fait qu'on vous roulera dans la farine pendant les deux heures d'une réunions qui devait n'en durer qu'une. Mais c'est pour le bien de votre projet. C'est une manière d'acheter la paix. Ces gens se valorisent par l'étalage public de leur opinion. C'est leur manière de s'attribuer une pertinence dans l'organisation.
Dites-vous que c'est une sorte de "petit cadeau". Dans les systèmes corrompus, on verse de l'argent. Dans les sociétés plus nobles, on flatte les égos. Escamotez ce détail, et vous souffrirez. Pendant toute la durée de votre projet, vous aurez sur le dos un troupeau de chieurs qui voudront venger leur orgueil blessé.
En complément, petit article, originalement publié dans Le Monde, qui nous indique que les réunions rendent con.
La plupart de ces invités sont loin du sujet, ne comprennent rien au projet, et n'ont rien à dire. Mais pour maintenir un certain standing, ils voudront montrer qu'ils ont "de la hauteur", avec des objections vaseuses et abstraites. Se sachant ignorants, donc taraudés par leur syndrôme de l'imposteur, ils joueront l'auto-protection par l'aggression, avec des commentaires truffés de sous-entendus gratuits visant à humilier.
Exemple : "Je crois qu'il faut solidifier votre approche de contingentement en ce qui concerne le besoin de performance, trop souvent oublié, surtout si on envisage une optique sérieuse et pérenne."
Et sa traduction : "Votre approche n'est pas solide, vous avez oublié les besoins de performance (que je viens d'inventer), vous n'êtes pas sérieux, vous n'avez pas de vision à long-terme."
Source photo : wikipedia.
Pour qu'on vous foute la paix, surtout ne défendez pas votre projet. Il est préférable de la jouer humble, d'accepter la critique, et même de valoriser celui qui la formule. Avec des compliments : "ce que vous dites est important", "ce point mérite qu'on s'y arrête", "j'aime votre manière de voir les chose".
Rappelez-vous aussi que ces gens ne veulent absolument pas consacrer du vrai temps au projet. Alors s'ils font trop chier, menacez subtilement de les impliquer : "Aurions-nous besoin d'approfondir ce point ? Croyez-vous que nous devrions planifier des rencontres entre mon équipe et la vôtre ? Je sais que les délais sont serrés, mais vous pourriez peut-être préparer une formation ?" Ça devrait les faire taire.
Acceptez le fait qu'on vous roulera dans la farine pendant les deux heures d'une réunions qui devait n'en durer qu'une. Mais c'est pour le bien de votre projet. C'est une manière d'acheter la paix. Ces gens se valorisent par l'étalage public de leur opinion. C'est leur manière de s'attribuer une pertinence dans l'organisation.
Dites-vous que c'est une sorte de "petit cadeau". Dans les systèmes corrompus, on verse de l'argent. Dans les sociétés plus nobles, on flatte les égos. Escamotez ce détail, et vous souffrirez. Pendant toute la durée de votre projet, vous aurez sur le dos un troupeau de chieurs qui voudront venger leur orgueil blessé.
En complément, petit article, originalement publié dans Le Monde, qui nous indique que les réunions rendent con.
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