En premier je voulais faire un truc sur les supermarchés français. Mais je me suis vite rendu compte que tout couvrir serait trop long. Même si les Français sont des cancres de la céréale froide, ils se reprennent avec brio dans toutes les autres sections du supermarché.
Aujourd’hui, je vais seulement vous parler de ce que j’appellerais « les charcuteries ». Les viandes transformées, pour faire plus général. C’est moins joli comme nom, mais je fais la précision parce que j’ai pas envie qu’un con d’astineux à la Assurancetourix viennent me dire : « ouais, mais le foie gras, z’est pas une charcuterie, z’est aut’choze ». (Un astineux, c’est facile à trouver ici, soit dit en passant.)
Source photo : wikipedia.
Donc, je vous parlerai uniquement des charcuteries. Rien sur le cassoulet, la choucroute, les tagines, la tartiflette, le champagne, ou les pâtisseries. Tout ça est disponible dans le premier supermarché, mais je n’en parlerai pas. Vous êtes prêts? Charcuteries, go!
Jambon blanc, jambon de Paris, au torchon, tranché fin à l’ail, jambon rôti, fumé, jambon cru, de Bayonne, de Savoie, prosciutto crudo, prosciutto de Parma, jamon serrano, patta negra, viande des grisons, jambon en gelée, tous offerts dans différentes marques.
Un de mes amis dit qu’un canard meurt à chaque fois qu’un Français mange. Magret de canard, magret séché, filet de canard fumé tranché, gésier de canard confit, lardons de canard fumés, pâté gascon au foie gras de canard, mousse de canard aux oignons, foie gras de canard entier du Sud-Ouest, terrine de fleurons de canard, pâté de foie en croûte.
La rillette, c’est quelque chose à mi-chemin entre le pâté et le creton. C’est bon. On peut pratiquement faire des rillettes avec toute espèce du règne animal. Les Français n’ont choisi que les meilleures : rillettes de truite fumée, rillettes au canard fermier des Landes, rillettes du Mans à l’ancienne, rillettes de porc, rillettes de poulet rôti, de canard (bien sûr), de thon, de saumon, de crevettes…
Les saucissons maintenant. Petits saucissons secs style 5 à 7, bâton de berger, saucisse sèche d’Auvergne, saucisson sec pur porc, aux noisettes, au thym, au poivre, au romarin, piquant, doux, chorizo, saucisson cuit, coppa, mortadelle, rosette de Lyon, salami. Et là je nomme seulement les grandes familles. Il y a une quantité phénoménale de concurrents qui nous présentent leurs produits sous diverses formes toutes aussi alléchantes.
Je commence à avoir faim, alors je vais arrêter. Je ne rendrai pas justice à tout ce qui reste. Les saucisses de Strasbourg. Les saucisses en général (vaste territoire). Le boudin noir aux oignons. Le boudin blanc. Les lardons (plutôt rares au Canada, ils sont ici offerts dans au moins 20 formats et recettes). L’andouillette. Les tripes. Le cervelas d’Alsace. Le bacon. Les pâtés. Les terrines…
C’est pas moi qui l’a dit, mais je le répète : tout est bon dans le cochon. Et dans le poulet aussi, puisque la plupart de ces produits sont offerts en version « volaille ».
2 commentaires:
Goutes la saucisse de Morteaux...un délice...la primeur de toutes les saucisses !
Bravo pour la vision sur les français...c'est très objectif et drôle lorsque l'on est français.
BUAH!!!
C po juste... Là j'ai vraiment le ''manque'' du supermarché européen!
MIAM MIAM!
Tu nous parle directement au coeur... LOL
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