J'ai beaucoup aimé cette photo d'Anis Mili (Reuters). Sur la route déserte qui mène à l'aéroport de Syrte, en Lybie. Le Monde l'avait coiffée du titre "Les civils fuient Syrte, où les combats font rage".
J'aime cet escalier qui ne va nulle part. L'impression que l'avion est déjà parti. La route à perte de vue, toute droite. Les routes de fuite sont toujours semées de vestiges absurdes, qui marquent un arrêt du temps, la suppression définitive d'un quotidien historique. Partout où elle passe, la guerre tague le paysage : "Folie was here".
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