C'est bientôt Noël ! Dans peu de temps, le vieil obèse en rouge déferlera sur nos cieux pour nous balancer en pleine gueule des masses de cadeaux non souhaités. Et pour lesquels nous devrons simuler des orgasmes sociaux crédibles.
Je sais que Noël s'en vient parce que soudainement, depuis une semaine, banquiers et politiciens nous font des discours rassurants. Après une merdique année de bipolarité boursière, les traders semblent s'être unis pour au moins sauver la période des Fêtes. Le slogan de Christmas 2011 : "Finalement ça ne va pas si mal, prière de consommer". Comme du Valium : le calme est artificiel, mais ça fait du bien quand même.
Habituellement, on lance la campagne d'optimisme après les petits soupirs de novembre. Mais comme 2011 a été une année particulièrement morne, on "jump-start" le mouvement. En espérant qu'il tienne sans trop fléchir jusqu'à janvier.
Prochaine étape, la morosité de janvier-février 2012. Habituellement, c'est la saison de la grisaille boursière. Tous les "remis à plus tard" de l'économie seront au rendez-vous. Excellent timing pour la droite française, qui brigue un second mandat en mai. Elle aura tout en main pour faire peur aux portefeuilles, inquiéter le républicain, et proposer des "mesures de sauvetage dont la gauche est incapable". L'angoisse est plus contagieuse que l'espoir. Si la droite ne sait pas profiter de telles conditions, elle aura définitivement prouvé son incompétence.
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