Je vous ai parlé de mon week-end à Munich dans le billet précédent. Juste un dernier petit mot pour vous inviter à visiter ses musées. On y trouve des choses intéressantes.
La Alte Pinakothek présente une belle sélection de classiques : El Greco, Rembrandt, Rubens, Van Dyck, Botticelli, De Vinci, Lippi, etc. Pas les oeuvres majeures, mais un beau regroupement compact qui permet de faire histoire de l'art 101.
Cette toile d'Esaias van de Velde a fait sourire le Canadien en moi. Elle est datée de 1618. On y voit des patineurs hollandais. Mais surtout, certains tiennent un bâton et semblent jouer à une version primitive de hockey sur glace.
Y'a aussi cet auto-portrait du peintre allemand Albrecht Dürer. Il a été peint en 1500. Ce qui me fascine de la période de la Renaissance, c'est que les arts en occident font un véritable saut quantique en matière de maîtrise. Depuis 500 ans, on peint des Jésus sans perspective ni proportions. Et puis en l'espace de 50 ans, on bascule vers ceci :
Pour les fans de moderne et de contemporain, il suffit de traverser la rue pour visiter la Neue Pinakothek et le Museum Brandhorst. Ce dernier musée, dans un édifice multicolore très sympa, conserve quelques beaux trucs. J'ai beaucoup aimé ces férailles polychromes du sculpteur américain John Chamberlain :
Mais le Brandhorst fait un peu une fixation sur l'artiste Cy Twombly, que je ne connaissais pas. La majorité des grandes salles lui étaient consacrées lors de mon passage. Je suis resté un peu perplexe devant son « Lepanto », et surtout devant ses « Roses » :
D'ailleurs, j'aurais plutôt intitulé cette toile « Oeufs au plat avec ketchup » :
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